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 playing with chaos . heaven sanders . uc

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HEAVEN SANDERS

HEAVEN SANDERS


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Groupe ? : ni habitante, ni voyageuse. Je suis mon groupe: la tueuse à gages__
Situation : je suis partout, et tu ne me trouveras que si je le veux__
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MessageSujet: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeMar 26 Aoû - 16:39

{LA PLUPART DES GENS RESPECTENT LE BADGE.
TOUT LE MONDE RESPECTE LE FLINGUE.}

playing with chaos . heaven sanders . uc 01-3 - playing with chaos . heaven sanders . uc 02-5
« La vie est une pièce de théâtre. Ce n’est qu’avec le temps que les masques finissent par tomber »
Meet a fallen angel


« Tiens, mais regarde qui arrive! Je ne me rappelle plus son nom, c’est dommage...»

Et tu ne serais certainement pas la première à ne pas te rappeler mon nom, crois-moi. Mais tu te rappelles très bien la forte impression que je t’ai faite, et ce n’est pas pour rien : c’est ce que je fais aux gens qui cause un souvenir distinct de mon visage dans leurs souvenirs, mais pas de mon nom. Mon nom ne t’apprendra rien de moi, et tu ne sauras jamais vraiment qui je suis. Je suis mystérieuse comme les ombres de la nuit, je vais et je viens. On m’a appelée Heaven. Heaven Peyton Estrella Esmeralda Sanders. Plutôt long, comme nom. Chacun de ces deuxièmes noms est une attache supplémentaire aux autres, attache dont je veux à tout prix me défaire. Mais ce nom m’a été donné par ma mère, Natalia Sanders, née Poliakov. Peyton car c’est le nom de sa meilleure amie d’enfance, native d’Angleterre et venue vivre dans la ville natale de ma mère, St-Petersburg. Estrella, car c’est le nom espagnol signifiant étoile, et ma mère voyait toutes les étoiles du firmament dans mes yeux clairs. Esmeralda, ou émeraude, pour la couleur miroitante de mes yeux. Et enfin Heaven, la controverse : Heaven, c’est le Paradis. Or, personne ne pourrait dire que je suis angélique, sauf peut-être pour ce qu’on m’a dit un jour : « ta beauté n’est pas de ce monde. Tu es un ange tombé du ciel, Heaven. » Je n’ai pas vraiment de surnoms, sinon H. Sanders ou alors Heaven tout court. Mais il n’empêche que la plupart des gens m’appellent Sanders. Ils ne me connaissent pas, et je n’ai aucun intérêt à les connaitre, quant à moi. Et mon père, lui? James Sanders, fier militaire britannique, m’a donné son nom de famille, Sanders. Wah, se diront certains. Heaven Sanders, donc. Mais dans ce nom d’une bien vieille famille, d’une vieille famille de nobles à vrai dire, il y a toute une histoire. Les Sanders , lors de leur création, étaient à l’origine une famille de nobles, un embranchement de la royale famille des Lancastre. Ce nom vous dit quelque chose? C’est parfaitement normal : le célèbre conflit de la Guerre des deux Roses opposa les deux familles de nobles pouvant prétendre à la royauté : les York et les Lancaster. Les Lancaster l’emportèrent : Henri VII prit le trone. Voilà ma famille. Pour mon ascendance russe... un regroupement de militaires et de grandes danseuses de ballet. Mais comme je vous l’ai dit, quelle importance pour vous peut bien avoir mon nom? Vous vous en fichez, et moi, votre opinion est bien la dernière des choses qui me préoccupent, franchement.

« Tu crois vraiment qu’elle a les moyens de se payer un resto aussi chic? Qu’est-ce qu’elle fait dans la vie, elle? »

Moi, j’ai un parcours bien différent que celui de bien des gens. De un, je suis l’héritière d’une fortune assez large pour en faire baver n’importe qui, et je peux en disposer, mes parents étant morts et enterrés, six pieds sous terre. Je pourrais arrêter de travailler pendant un looooong moment avant même d’avoir entamé cette fortune colossale. Mais je travaille. Pourquoi? Je ne sais pas. Est-ce que je vous demande, vous, pourquoi la fumée sent la fumée? Parce que c’est un fait. J’ai essayé divers métiers. D’abord, il est fort probable que vous me voyiez avec une expression de déjà-vu, parce que j’ai fait plusieurs couvertures, en mannequin à la retraite que je suis. Mais avant même d’avoir été remarquée par une agence, je dansais pour les grands ballets russes. C’était ma passion, je dansais et danse encore comme un oiseau vole. J’ai enseigné divers arts martiaux, les maitrisant tous à un haut niveau d’habileté. J’ai été barmaid, également, pendant un moment. Puis je suis allée cogner aux portes de l’armée. Ils m’ont d’abord rit au nez avant de découvrir que j’étais infiniment plus coriace que ce qu’ils croyaient. Je fus engagée en tant que tireuse d’élite. La haute catégorie, la plus haute caste de tireurs qui soit, ceux qui attrapent un flingue et qui sont capables de viser une toile d’araignée à des dizaines de mètres de distance. Eh oui, c’est l’un de mes talents. J’ai d’ailleurs la manie de trimbaler sur moi des armes diverses : deux flingues, des couteaux, glissés dans une manche ou dans une botte... une vraie machine à tuer dissimulée derrière une figure d’ange et un corps en apparence délicat. Maintenant, je fais quoi? J’habite cette ville, celle d’où les gens ne reviennent généralement pas... je l’habite, mais je ne suis pas une habitante. Et encore, je ne l’habite pas toujours. J’ai une sorte de laissez-passer pour entrer et sortir. Pourquoi? Celui qui oserait même poser des questions se retrouverait bien vite avec une balle logée dans la tête. C’est la vie. Alors qu’est-ce que je fais là, moi, et pourquoi je ne m’inquiète pas? Je suis une tueuse à gages, et pas n’importe laquelle : une douée. Un mot, et ils sont morts. Mais il faut payer, et mes tarifs sont élevés. Je ne travaille pour personne, hormis moi-même. Je loue mes services au plus offrant, je me fiche qu’il soit un habitant ou un voyageur. Parce que vous savez quelle est la véritable règle universelle? La plupart des gens respectent le badge. Tout le monde respecte le flingue. C’est la loi du plus fort. Et le plus fort, ou la plus forte en l’occurrence, c’est moi.

« Peux-tu m’en dire plus à propos de cette jeune femme, dis-moi? Son âge, si elle est en couple ou pas... »

Autant le dire tout de suite, les relations de couple et moi, ça n’a jamais vraiment marché. Aucune relation de couple.On ne s’entend pas très bien du tout, le couple et moi. Non. Les gens sont solitaires, même dans une foule de gens ils sont seuls, ils sont seulement trop peureux pour vraiment l’admettre. Cependant, moi je l’ai compris, et je n’ai pas le moindre problème avec ce fait, cette vérité. Les gens ne m’intéressent que pour ce qu’ils peuvent m’apporter. S’ils sentent que je leur apporte également quelque chose, tant mieux pour eux. Sinon tant pis, ils savaient à quoi ils s’engageaient. Je n’ai pas le bon visage pour avoir mon âge. Il est vrai que mes traits fins et gracieux, presque poupins démentent le fait que j’ai fêté mes 25 ans dernièrement. Mon visage le dément, mais l’expression sombre et fataliste que j’arbore donne l’impression d’une âme bien, bien vieille dans un corps bien trop jeune. Comme je l’ai dit, le couple, ce n’est pas pour moi. J’ai déjà essayé, pour en arriver à la conclusion que je n’étais pas faite pour la fidélité. Mais surtout, je ne pouvais pas faire confiance à qui que ce soit. Et toute relation saine est, il me semble, basée sur une certaine forme de confiance mutuelle, non? Alors pas pour moi. Tout ce qui compte le physique par contre, c’est no problema. S’ils sont prêts à s’y risquer, par contre. Car le simple fait d’être en contact avec moi comporte déjà des risques pouvant s’avérer mortels, on ne sait jamais. Mais les gens savent normalement comment se tenir quand ils ont affaire à moi, les intelligents. La mi-russe mi-britannique que je suis considère les avoir prévenus. Et personne ne s’en est plaint, jusqu’à maintenant. Bon, d’accord, je suis de mauvaise foi : ceux qui ont osé se plaindre sont dans le cimetière.


Dernière édition par HEAVEN SANDERS le Ven 29 Aoû - 0:55, édité 4 fois
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EMILY MEESTER
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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeMar 26 Aoû - 16:51

  • Re bienvenue cheers
    Bonne chance pour la suite de ta fiche Wink
    Cependant, le nom Sanders est déjà prit, à moins que tu veuille un lie avec ? Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeMar 26 Aoû - 17:25

  • Re Bienvenue parmi nous ! Very Happy
    Bonne chance pour ta fiiche ! Wink
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HEAVEN SANDERS

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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 3:03

mercii beaucoup! =)
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LEXiE TURNER

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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 19:59

Bienvenue a toi la miss !
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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:27

playing with chaos . heaven sanders . uc 03-5 - playing with chaos . heaven sanders . uc 04-3
« Les idiots aiment l’ordre. Les génies maitrisent le chaos. »
Such a beautiful disaster...

« Et elle, c’est quoi son passé, si tu le connais? »

Mon histoire à moi? Elle ne vous concerne pas, ne devrait nullement vous intéresser dans un monde dans lequel les gens sont aussi solitaires, même dans un océan de gens. Moi, mon histoire est probablement différente de la votre. Et quand on me la demande, qu’est-ce que je réponds? « Mon histoire? Exactement la même que la votre, toujours dix chapitres en avance. » Rien de plus. Moi qui suis déjà si souvent énigmatique, cette réponse a de quoi en dérouter quelques uns. Pourtant, c’est la vérité. Dix chapitres de violence, de meurtre. De suicide, de désillusion, d’amour perdu... je suis passée par cela. Car vous voulez savoir la vraie différence entre les habitants de cette ville et moi? Eux ont été conditionnés pour tuer, furent élevés dans l’esprit qu’ils allaient devenir des assassins. Moi, j’ai librement choisi de devenir une meurtrière, une tueuse à gages froide et à l’humour cynique. Rien ne me prédisposait à devenir tueuse à gages. Non, tous me prédisaient un avenir dans le mannequinat, j’étais apparemment faite pour les grandes réceptions, les robes de soie et les salons les plus chics. Il n’en a pas été ainsi, au final. Des événements particuliers ont marqué ma vie au fer rouge. Ils ont fait de moi qui je suis. Non, plutôt, ils ont aidé à faire de moi qui je suis. C’est moi qui ai vraiment choisi de devenir celle que je suis, celle que je serai, celle que je continuerai d’être. Heaven Sanders. Ex-mannequin. Ex-tireuse d’élite. Tueuse à gages cynique et cruelle. Solitaire comme un corbeau de tempête. C’est ce que moi, j’ai choisi de devenir. Mon choix, mes chemins, mes partis pris. Un point, c’est tout. Je ne changerai pour rien ni personne. Point. Plusieurs événements, des jours plus sombres encore que la nuit...

ET DIEU CREA LES HOMMES

Aux petites heures du matin, le vendredi 13 octobre 1983. Une voiture filait à toute vitesse en direction de l’hopital le plus proche, avec à bord James Nathaniel Sanders ainsi que Natalia Sanders, née Natalia Poliakov. C’était une impala 1967 de Ford, et elle brulait tous les feux rouges, conduite avec habileté et aisance par Edward Sanders, le frère de James. Il conduisait le plus rapidement possible, car sa belle-sœur était enceinte, et allait bientôt accoucher. Cela s’était passé pendant la nuit. Edward était resté chez son frère. Ils dormaient tous paisiblement avant d’entendre des plaintes de la part de la belle Natalia, les traits crispés par la souffrance que lui causait le petit être qui voulait sortir, réclamer son droit à l’existence. En moins d’une minute, zou, à l’hopital. L’accouchement fut difficile. Très difficile. Il fut écrit dans le journal de New York (la ville habitée alors par la russe Natalia et le britannique James) que la femme du colonel James Sanders, Natalia, héritière de la plus grande des fortunes russes, avait accouché d’une ravissante petite fille. La première danseuse des ballets russes avait souffert des heures durant avant de donner naissance à son deuxième enfant, sa fille, de trois ans la cadette de leur fils, Travis, parti dormir chez un ami cette nui-là. Une adorable fillette arriva, qui conquit immédiatement les cœurs. Elle avait la figure d’une poupée, ou plutôt d’un ange, et les mêmes yeux d’émeraude que sa mère rayonnante de fierté, avec déjà dans le regard une étincelle, signe d’une intelligence qui deviendrait plus tard remarquable. Elle n’avait pas pleuré, pas poussé un seul cri de protestation. Elle se tenait là, dans les bras de sa pâle et affaiblie mais comblée mère, et elle regardait partout, posant ses yeux sur tout avec déjà dans les yeux une grande curiosité pour le monde alentour. Heaven Peyton Estrella Esmeralda Sanders était née. Son oncle administrait de vigoureuses claques dans le dos de son père, plutôt silencieux, comme toujours.

NATALIA- Heaven. Elle s’appellera Heaven, car elle a en elle la beauté des anges du paradis...
EDWARD- Et elle sera aussi calme et douce que sa maman, avec les mêmes magnifiques yeux, et aussi robuste et terriblement belle que son papa!
JAMES- Peut-être aussi intelligente que son oncle?

Voilà ma naissance. Mon père ne savait pas encore, n’aurait pas pu prédire. Mon frère non plus n’en savait rien, ne se doutait de rien, tout comme ma mère. Et s’ils avaient su, peut-être, peut-être m’auraient-ils étouffée sous un coussin dès la première occasion, dès que ma mère aurait eu le dos tourné. Mais James et Travis Sanders n’avaient aucune idée que leur fille et sœur allait un jour les étrangler à l’aide d’un fil de pêche... Je naquis dans des draps de soieries, des hochets d’or à la main. Bon. Pas exactement. Mais ma mère était d’une richesse innommable. J’ai grandi en privilégiée, et très heureuse, jusqu’à ce que les ennuis finissent par arriver, presque l’un à la suite de l’autre. J’ai fréquenté les meilleures écoles de tout New York, avec d’autres fils de riches. Mais au contraire de beaucoup, je ne tirais pas grand fierté d’une fortune dont je n’avais rien à faire, qui n’était pas à moi. Aussi, contrairement à eux, je ne levais pas le nez devant des enfants issus de milieux un peu moins favorisés. J’étais brillante, j’avais d’excellentes notes, et mes enseignants me prédisaient un brillant avenir. Etant cependant d’une nature plutôt réservée, je n’avais qu’un ami proche, Andrew. Les autres n’étaient là que pour le remplacer quand il n’était pas là. J’ai grandi en beauté, en grande beauté. A 14 ans, j’ai été approchée pour faire du mannequinat, et bien sur que j’ai accepté. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour me hisser au sommet. J’ai ensuite été barmaid, pendant deux ans. Puis j’ai été l’une des meilleures tireuses d’élite de l’armée américaine, pendant 5 ans. Mais les ennuis ont débuté bien avant cela.

ET IL TOMBA. COMME UNE MASSE, COMME ICARE QUI BRULA SES AILES

Andrew. Andrew Ethan Stewart, c’était son nom. Il était presque minuit, et il se tenait en plein milieu de la pièce, en silence. Il ne parlait pas, ne réfléchissait pas. Ses parents se fichaient bien de lui ou de ce qui pouvait bien lui arriver, comme tous les autres, d’ailleurs. Il se songerait pas à eux, le moment venu. Non, son seul regret, la seule douleur ajoutée à sa conscience et à son âme blessée était la pensée de laisser Heaven, sa meilleure amie, seule pour affronter le monde. Il ressentait une immense culpabilité, rongé à la fois par le doute, l’amertume, la culpabilité et surtout la peur. Il s’en voulait énormément, mais ne se sentait pas capable de continuer. Il ne pouvait pas. Il savait bien que cette situation était temporaire, et qu’il y mettait pourtant une solution définitive. Mais il ne pouvait plus supporter cette immense et lancinante douleur qui le grugeait lambeau par lambeau. Il n’avait pas choisi une méthode douce : il souffrirait autant dans la mort que dans la vie, avait-il décidé. Il se fit couler un bain, un bain d’eau chaude. Le poignard était là, il reposait à ses cotés. Il attendit que l’eau ait fini de couler, ferma le robinet. Il se glissa dans la baignoire, poignard tranchant à la main. Il le planta dans son bras, dans sa veine. Il suivit sa veine principale, la tranchant jusqu’à l’épaule ou presque. Puis il fit de même avec son deuxième bras, sentant sur lui, en lui et tout autour de lui la lancinante douleur. Sa dernière pensée consciente et ses derniers mots furent pour sa meilleure amie, sa sœur de cœur.

ANDREW- Heaven, pardonne-moi...

Heaven, il y a dans les affaires humaines une marée montante, a écrit un certain empereur romain. Tu peux devenir qui tu veux, vivre ta vie aussi longtemps que tu le souhaites, et la mener de la façon que tu choisiras. Tu as en toi du talent, des grandes choses à venir. Et avec les grands talents viennent les grandes attentes, les grandes responsabilités. Ne te rends pas responsable de ce que j’ai fait, car tu ne l’es en aucun cas. Tu es la raison pour laquelle j’ai tenu aussi longtemps, Heaven du Paradis. J’ai foi en toi. Foi en notre amitié. Peu importe l’endroit dans lequel je me trouve, notre amitié sera éternel. Je veillerai sur toi, bel ange... Prends bien soin de toi, pour moi. Et même si tu me manqueras plus que tout au monde, ne te presse pas pour venir me rejoindre. Andrew. Voilà ce qu’il m’a laissé, la lettre que sa mère éplorée est venue me porter le lendemain matin en m’annonçant la catastrophe. J’aurais voulu être à des kilomètres de là, courir si vite que le vent puisse m’arracher la peau, ne plus penser, plus rien, juste pour enlever cette terrible souffrance. Mais non. J’ai du apprendre à vivre avec son absence, qui me creuse chaque jour. Personne ne le remplacera jamais. Personne. Une part d’humanité s’est brisée en moi, ce jour-là, je ne saurais dire laquelle. C’est ce jour-là que je me suis engagée sur la route qui me mènerait vers qui je suis aujourd’hui...

C’EST LA QUE LE CŒUR SE FISSURE EN MILLE MIETTES, IREPARABLE.

C’était un véritable conte de fées. Ils s’aimaient, fort, avec un amour assez grand pour faire la surface de la Terre. Ils auraient tout fait l’un pour l’autre, auraient damné leurs âmes pour rester ensemble. C’était Roméo & Juliette, Tristan et Iseult, Héloïse & Abélard... Heaven avait jeté son dévolu sur lui, elle se consacrait à lui corps et âme. Elle était l’ange, et lui ses ailes qui la portaient toujours plus haut, vers le firmament étoilé. Leur amour n’avait rien à voir avec les passions et les amourettes des autres, faibles feux de paille en comparaison. Non, leur amour était pur, dur, brut : le véritable, le seul, l’unique. Ils se mettaient en retard seulement pour avoir le plaisir de voir le visage de l’autre s’éclairer en voyant leur visage. Jasper, il s’appelait Jasper. Jasper Adam Rayne, et Heaven Sanders était follement amoureuse de lui, elle aurait tout fait pour lui. Puis un jour, ce qui devait arriver arriva : ils marchaient ensemble, et Heaven échappa quelque chose par terre. Ils traversaient une rue. Jasper est allé ramasser ledit objet, puis...

HEAVEN- NOOOOOOON!

Puis, le bruit des crissements de pneus du monstre de métal couvert de sang. Le sang de mon aimé, qui se déversait par terre tandis qu’il contemplait le ciel de ses yeux morts... Il était décédé sous le choc, pour avoir été chercher un objet que j’ai fait tomber. Ma faute. Il serait encore avec moi, aujourd’hui, et nous serions plus heureux que les anges en leur domaine de nuages... Mias non. Il est mort, et rien ni personne ne pourra jamais me le ramener. Je ne fais jamais de mauvais rêves. Le seul que je fais est répétitif : je revois l’accident avec une acuité décuplée. Il y a quelques semaines de cela, cela faisait 8 ans qu’il était mort. Nous avions seize ans. Il nous restait tant de choses à découvrir... Mais il n’est plus là. J’aurais pu l’épouser dès qu’il me l’aurait demandé. Sa mort a semé en mon cœur une pousse de souffrance qui a grandi depuis, et qui ne mourra jamais complètement, se nourrissant de moi comme le ferait un parasite. Et depuis 9 ans, je n’ai jamais plus accordé mon cœur à qui que ce soit. Je n’ai pas de cœur. Je n’en ai plus. C’est un trou béant dans ma poitrine, qui me dévore. Et qui ne sera jamais comblé. Je n’avais que seize ans. C’est à ce moment que j’ai délaissé la danse (je faisais partie des ballets russes) pour me consacrer aux arts martiaux. Je suis devenue une combattante forte et rapide, assidue et persévérante. J’ai rapidement atteint un degré d’excellence que peu de gens pourraient atteindre, encore moins en aussi peu de temps. Et pourtant. Depuis, je ne fais que me perfectionner.


Dernière édition par HEAVEN SANDERS le Ven 29 Aoû - 0:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:28

ILS LEUR FIRENT MAL. UNE SEULE SURVECUT, DES 4 PERSONNES, DES DEUX ATTAQUANTS ET DES DEUX ATTAQUES.

C’était le 24 septembre, tard la nuit. La famille Sanders (James, Elizabeth, Travis, Heaven et Edward, le frère de James) était partie au chalet en forêt. Heaven était seule dans sa chambre, elle lisait un livre. Son oncle était parti au village, à une demi-heure de route, et sa mère dormait à poings fermés. Elle n’entendit pas son père entrer dans la pièce, par la porte qui se trouvait derrière elle. Mais ce qu’elle entendit, ce fut le cri déchirant de sa mère, un cri à vous glacer le sang. Elle se retourna vivement vers la porte, ayant l’intention de se lever pour aller voir ce qui se passait. Elle n’en eut jamais le temps. Elle vit son père, une froide expression sur le visage. Il mit sa main sur sa bouche pour ne pas qu’elle crie au secours. Et puis, pourquoi faire, de toute manière? Le village était loin, et ils n’avaient pas de voisins à proprement parler. Personne ne l’entendrait... Il la plaqua sur le lit. Elle se débattait, essayait de le mordre, de le griffer. Elle ne pouvait pas le frapper, il était trop près pour qu’elle tende les bras...C’est ainsi que se passa le viol de la pauvre jeune fille éplorée, à l’âme déjà meurtrie. Quand il en eut fini avec elle, James Sanders s’en alla. Elle resta prostrée dans sa chambre, ne se demandant même pas ce qui était arrivé à sa mère. La vérité : Natalia Sanders était morte, tuée par son fils de 19 ans, Travis Sanders. Les deux hommes inhumains allèrent en bas. Ils ne se préoccupaient pas de Heaven : elle était dans un tel état de choc qu’elle ne savait plus quoi penser. En fait, elle ne pensait pas. Elle était roulée en boule dans un coin, le plus loin possible de la porte, comme si elle tentait de se fondre dans l’un des murs. Son père et son frère attendaient en fait le retour de l’oncle de Heaven, Edward. Travis était posté dehors, dissimulé près de la porte. Ils le pinceraient ensemble, sans aucune voie de retraite possible. Quand l’homme arriva enfin, il ouvrit la porte et remarqua tout de suite l’air faussement préoccupé de James Sanders, de 5 ans son frère ainé. Il s’en inquiéta aussitôt, lui demandant ce qui n’allait pas.

EDWARD- James, ça va? Il s’est passé quelque chose?
JAMES- C’est... c’est Travis. Je ne sais pas ou il est, il devait revenir.

Ce faisant, Edward se retourna immédiatement pour regarder dehors, comme s’il pensait peut-être pouvoir apercevoir son neveu de dix-neuf ans. Il le vit, qui le regardait tranquillement, à deux pas de lui. Il n’eut pas le temps de prononcer un seul mot. James lui enfonça son coude à la base du coude, et Edward s’effondra mollement sur le sol, assommé sous le choc. Quand il se réveilla, il était ligoté à une chaise : James ne semblait pas encore être capable de le tuer, pour une raison inconnue de son frère cadet, qui remerciait le ciel de ce maigre sursis. Il hurla, appela au secours, mais se résigna bien vite : personne ne pourrait l’entendre. Il se demandait dans quel état était Natalia, mais surtout Heaven. Il ne comprenait rien au comportement absurde de son frère et de son neveu. Le temps passa, quand James sembla finir par se résoudre à le tuer. Du moins, c’est ce qu’il dit. Ils se tenaient là, Travis et lui, cote-à-cote, faisant face à leur prisonnier ligoté. Ils n’eurent jamais le temps de commencer. Swishh. Un éclair argenté, balancé par deux bras fins mais puissants. Une hache. Et deux tètes qui se détachèrent de leur corps avant de rouler par terre. Et derrière, quand leurs corps s’effondrèrent par terre, sans vie, révélant derrière eux une adolescente si belle, et pourtant taché de tant de sang. Elle était éclaboussée, et portait toujours les vêtements qu’elle portait lors de son viol, des vêtements lacérés et en pièces, qui cachaient tout de même l’essentiel, même si c’était bien peu. Elle avait une expression hagarde, de celles qu’ont ceux qui ont trop vécu en peu de temps pour vraiment arborer une expression de souffrance, de peur ou de haine. Juste une grande, éternelle froideur. Elle trancha les liens de son oncle rapidement, et l’aida à se relever. L’homme la regarda sans trouver mot à dire.

EDWARD- Et ta mère?
HEAVEN- Morte. Poignardée. Par celui-ci. Pendant que celui-là me violait.

Elle parlait froidement, énonçait des faits sans fausse pudeur. Sa crise était passée, et elle était désormais froide et calme. Elle le regarda, et lui dit simplement qu’elle allait partir. Elle était l’héritière de la fortune familiale. Elle demanda à Edward de la déposer à la station de train, et de ne pas essayer de la retrouver. Et il ne la revit plus jamais. Elle lui demanda de transmettre son affection à Mike, son fils et le cousin de Heaven, et partit. Elle ne comprit jamais vraiment ce qui s’était passé, et surtout, pourquoi James et Travis Sanders avaient agi ainsi. Mais elle savait que quelque chose s’était brisé en elle, quelque chose dont les chances de réparation avoisinaient zéro. Elle déménagea à Dallas, Texas. C’est là qu’elle s’enrôla dans l’armée. Quelques mois plus tard, ils avaient découvert son immense potentiel de tireuse, et elle rejoignit alors les rangs des légendaires tireurs d’élite. Elle devint ce qu’elle est aujourd’hui. Fini les cassures, finie la souffrance. Que du neutre, de la froideur.

THAT’S WHEN YOU DON’T FEEL GUILTY

Faisons cela en bref. Elle conduisait sa moto, un modèle rare qui pouvait aller à des vitesses vertigineuses. Sur l’autoroute, juste pour le plaisir de la conduire. Elle finit par faire la course dans les bois avec un prétentieux imbécile, qui avait terminé dans un arbre, ne possédant pas ses légendaires réflexes à elle. Et elle? Bah, il semblait en mauvais état. Elle le laissa là, et alla chercher du secours. Arrivée au village, elle décida de le laisser crever là. Tant pis pour lui. Tout se passa ensuite plutôt rapidement. Ceux qui tentèrent de la tuer finirent très rapidement soi avec une balle ou un poignard dans le crâne. C’est ainsi qu’elle s’installa là-bas. Elle finit par devenir la tueuse à gages, mieux connue sous le diminutif de « La Tueuse ». Plusieurs détails sont nébuleux, et personne ne les connait. Mais le fait est que tous la craignent. Et c’est très bien ainsi. Puis, son cousin arriva, et elle se jura de le protéger... et avoir Heaven Sanders comme bodygard, c’était mieux que de se promener avec une armure de plusieurs pouces d’épaisseur...

« Comme elle a l’air sérieuse! Tu crois qu’elle est toujours ainsi? »

Non, je ne suis pas toujours sérieuse. On m’a traitée de plusieurs noms, au fil des mois. Folle. Chiante. Narcissique. Non, je ne suis pas folle. Je suis neutre. Cruelle. Calculatrice. Manipulatrice. Provocatrice. Moqueuse. Désillusionnée. Lasse. Blasée. Machiavélique. Sadique. Nymphomane. Meurtrière. Diablement intelligente. Excellente actrice. Chasseresse. Paniquante. Tueuse. Mortelle, Létale. Sans pitié. Sans compassion. Sans souci des autres. Tout ça oui, je l’admets. Folle? Pas du tout. Tout cela, toujours. Et cet astucieux mélange peut vous faire croire que je peux être folle, mais je ne le suis pas. Chiante? Non plus. Moqueuse. Sarcastique. Ironique. Cynique. Réaliste. Franche. Directe. Honnête. Dénuée du moindre tact. Ambitieuse. Encore une fois, tout cela, oui, mais pas chiante. Narcissique? Pas plus. Consciente. Envoutante. Captivante. Fascinante. Sure de moi. Aguicheuse. Gourmande. Gracieuse. Exhibitionniste parfois. Pas narcissique. C’est bien beau, tous ces adjectifs que vous recevez ainsi, et vous avez bien du vous faire une opinion de moi, de ma personnalité. Tenez-vous bien : vous n’avez encore rien vu. Ce ne sont que des mots. Essayons de recréer des phrases. On peut me considérer comme extrêmement neutre. Je me fiche des gens, sauf de ceux qui peuvent me payer. Et encore, je ne m’occupe d’eux que pour l’argent qu’ils me rapportent, la plupart du temps. J’ai eu des dizaines de liaisons d’une nuit. Ca s’arrête là, je me fiche de savoir si le lendemain ils seront morts, à moins qu’ils aient été un extraordinaire coup au lit. Et encore, ce n’est qu’un petit pincement à l’idée qu’on ne pourra pas recommencer. Oui, je suis neutre dans toute cette histoire. Je ne suis pas du coté de personne, car personne n’est du mien. Pour moi, c’est chacun pour soi. Solitaire? Bien sur que oui. Je suis cruelle et sadique, je l’admets. J’aime bien faire souffrir mes victimes avant de les achever, c’est dans ma nature. Cela n’a absolument rien de personnel. Je suis ainsi. Take me or leave me. I am so not changing for you... Je manipule les gens depuis mon tout jeune âge. Petite, c’était pour me coucher plus tard ou alors pour ne pas être punie par mes parents. Maintenant, c’est pour de multiples raisons. Pour obtenir des informations, par le charme ou la menace, bien qu’avec moi, la frontière entre les deux est extrêmement mince. Je provoque les gens, car je sais qu’ils ne peuvent rien contre moi. Ils sont faibles. Je suis forte. Je me moque d’eux, un sourire sardonique aux lèvres, leur montrant bien que leur petit baratin ne marche nullement avec moi. Des illusions? Plus aucune pour moi. La vie ne m’apporte pas vraiment de joie, tout en moi n’est qu’âpre sarcasme, que douce ironie. Rien à y faire. Machiavélique, ambitieuse : comment accéder au pouvoir, comment le garder. Je suis dans une position de pouvoir : rien ne m’enchaine à personne, je suis libre. Même ce grand méchant, le patron des habitants de la ville, vient humblement me demander des services, sachant que nul ne ferait mieux ce boulot que moi. Je ne dépends de personne. Les amis, les attaches vous affaiblissent. Vous pouvez être soumis à l’intimidation, au chantage, à cause d’eux. Je le sais, j’utilise moi-même plutôt souvent cette technique. Non. Ils ne sont que des boulets. Ils vous empêchent d’être libres. Vous mettent en danger. Ne font que vous affaiblir. Intelligente? Oui. Diablement intelligente, même. Je vois à travers toutes vos combines, vos petits mensonges érigés en un frêle barrage lorsque vous tentez de vous protéger de mon regard inquisiteur. Je suis une excellente actrice, on devrait me donner un oscar pour tous les rôles que je joue, à la perfection d’ailleurs. Quand j’enfile un déguisement, que je dissimule mes cheveux sous une perruque, que je camouffle mes véritables traits, j’enfile également une autre personnalité. Je change complètement. Ainsi plusieurs s’étonnent de parfois voir apparaitre et disparaitre des gens. Ce n’est que moi, dissimulée sous un parfait masque d’illusions puissantes. Je n’ai pas la moindre pitié, pas la moindre compassion. Pour moi, ce sont des signes de faiblesse. Et je serais la dernière à être considérée comme faible. Mon humour est un étrange mélange de sarcasme, d’ironique, de cynisme et de moquerie. Je suis réaliste, et je ne me fais jamais d’illusions. Je lance les vérités comme d’autres des poignards, et ils blessent tout autant que ces premières. Je suis franche, je suis honnête. Je dis directement ce que je pense, sans sous-entendus, sans faux-semblants. Je n’ai pas de tact, c’est vrai. Je peux regarder quelqu’un et lui dire sans problème ce que je pense de lui, sans la moindre petite parcelle de remords en moi. Je suis consciente de ma beauté, et je l’utilise autant que mes autres atouts. Je suis sure de moi, et j’aguiche facilement quand quelqu’un me plait. Croyez-le ou non, plusieurs rêveraient de coucher avec moi. Pourquoi? Rien que pour une nuit, une seule, ils seraient en parfaite sécurité, à caresser mon corps zébré de cicatrices... Voilà qui je suis. Ce tableau vous semble frappant, exagéré? Non. C’est la pure vérité. Cela peut vous sembler négatif, cela vous regarde. Mais pour ce que d’autres pourraient appeler les « bons cotés », j’en ai également plusieurs. Néanmoins, ils s’appliquent à un nombre de personnes avoisinant zéro. Je suis extrêmement loyale et d’un courage plutôt inhabituel. Je suis douce, délicate, prévoyante et prévenante. Je suis discrète également : tout secret est emporté dans la tombe avec moi. Je protégerais ces gens avec ma propre vie s’il le fallait. Ce tableau que je dépeins courtement ne vous semble pas proche du premier? C’est normal. Il n’y a absolument personne à qui s’applique cette partie de moi. Sauf peut-être mon cousin. Mike Sanders. Il ne sait pas que je suis ici : il ne m’a bien sur pas reconnue sous mon costume. Je n’emploierai pas toutes ces choses avec lui. Mais vous pouvez être surs d’une chose : il sera en sécurité avec moi. Et si malgré tout quelqu’un parvient à lui faire du mal (ce qui serait pour moi le plus grand des étonnements), c’est plutôt clair : celui qui lui touche, je le tue. Mais personne ne sait que j’ai un lien avec lui, et il ne sait même pas que je suis ici. C’est parfait : les liens vous affaiblissent. La solitude vous rend plus forts. Voilà qui je suis. Et vous voulez savoir la blague? Toutes ces choses, vous n’en savez pas même le quart de la moitié du commencement d’une. Eh oui. Tirez vos propres conclusions, maintenant. Rideau.
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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeVen 29 Aoû - 1:00

« Tiens, il me semble l’avoir vue sur une couverture de magasine, tu crois qu’elle est toujours aussi belle?

Oui, je suis toujours aussi belle, ce n’est même pas une question. Mon charme a en soi une part de danger, de mystère et aussi de fascination. C’est ce qui me permet de séduire, de tromper ou de manipuler qui je veux, ce que je fais avec tout le monde. Ne m’en voulez pas : vous n’êtes pas le seul dans ce cas là, ne vous sentez pas spéciaux parce que j’ai décidé de vous manipuler ou de vous utiliser : pour moi, vous n’êtes tous que de vulgaires pions. J’ai le physique d’un mannequin, puisque j’en ai été une une bonne partie de ma vie. Longues jambes d’amazone, corps sculptural, mais pas maigrichonne. Yeux fascinants, regard charmeur, visage d’ange... On m’a déjà dit tout cela, croyez-moi. Mais je peux prendre l’apparence que je veux. C’est pourquoi les gens ne me cherchent pas. Ceux qui me cherchent ne me trouvent pas. Mais moi, je sais qu’ils me cherche, et je décide moi-même de les trouver en temps voulu. Je ne suis pas seulement une tueuse à gages, je suis aussi une protectrice, si vous en avez les moyens. Nul garde du corps ne prévaudrait mieux contre toute attaque. Je disais que je pouvais prendre l’apparence que je veux. C’est vrai, il y a chez moi une panoplie de perruques, rembourrages, costumes, faux cils, fausses moustaches, lentilles colorées.... Croyez-moi quand je vous dis que vous ne me reconnaitriez pas. Je change jusqu’à mon attitude, ma démarche et ma voix. La seule et unique chose apte à me trahir, ce sont mes yeux. Ou plutôt mon regard. « Si la mort pouvait avoir un regard, ce serait le sien : dangereux, mortel, et fascinant. » a dit quelqu’un. Et c’est parfaitement vrai. Pour une raison inconnue, mon regard fascine les gens. Mais peu de gens voient mon véritable regard, car je porte souvent des lentilles pour le banaliser. Mes yeux sont verts. Verts comme des émeraudes, d’un vert irréel pour une personne normale. Une fois que vous avez croisé ce regard anormal, vous le reconnaitriez entre mille. Sous ma véritable apparence, j’ai une crinière de cheveux très blonds, presque blancs sous la lumière de la lune. Plusieurs croient que je me les suis fait teindre, mais c’est faux : cette couleur est celle que j’arbore depuis ma plus tendre enfance. Selon les rares qui me connaissaient hors du village, et j’ai rompu tout contact avec eux depuis mon arrivée, je suis le portrait craché de mon défunt père. Cela aurait fait enrager quelqu’un d’autre (voir mon histoire), mais pas moi. Je ne suis qu’indifférente face à ma ressemblance presque frappante avec mon paternel. Lui aussi était blond comme les blés, alors que ma mère, pourtant russe, était rousse, d’un roux carotte. Lui aussi avait un nez légèrement retroussé et des lèvres pleines et sensuelles, ainsi qu’un charme hors du commun. Je retiens pratiquement tout de lui : ses longues mains fines d’étrangleur, ses longues jambes puissantes, et un corps souple mais puissant en somme. La seule chose que je retienne de ma douce mère, ce sont ses yeux. Verts, d’un vert trop vert pour être réel. J’ai exactement le même regard qu’elle. Ou plutôt, j’avais. Depuis ce jour fatidique, celui de la mort de ma famille, je n’ai plus le même regard qu’elle, un regard doux et tendre qui fut remplacé par un regard de froid mystérieux, de fascination et de danger létal. Je ne suis peut-être pas bien grande et j’ai l’air très fragile, certes. Mais ne vous fiez pas aux apparences. Je pourrais vous mettre K.O. avant que vous ayez eu le temps de me supplier. Quand je m’habille en tant que « moi », on me voit le plus souvent vêtue en noir : pantalons noirs et moulants, bottes de cuir noir, chemise de soie noire, et veste en cuir. Là-dessous se cachent un corps superbe et puissant, deux flingues au minimum, et une panoplie d’armes tranchantes. Et le pire, c’est que vous ne vous en seriez jamais doutés, pas une seconde. Et c’est quand je vous aurai attirés dans une ruelle, feignant le désir, et que vous serez éventrés comme un poisson, que vous vous direz « Oups. Boulette » Un visage d’ange, un corps diablement envoutant, un regard aussi brulant que l’enfer et des yeux aussi doux que le paradis... c’est moi, ça. Heaven Sanders, pour me servir et vous louer mes services, mais jamais pour être dominée ou prise pour acquise. [Ah, et aussi : Heaven a deux tatouages et de nombreuses cicatrices]

« Mais qu’est-ce qu’elle fait ici... comment est-elle arrivée dans le village, et en compagnie de qui? »

Oui, vous aimeriez bien savoir comment je me suis rendue ici, et surtout en compagnie de qui. D’abord, ce que vous devez savoir c’est que je suis arrivée seule. Je n’ai rien à craindre de personne, aussi n’ai-je pas craint les curieux habitants de ce village isolé. Ils m’ont respectée : j’avais alors la même mentalité que celle que j’ai présentement, rassemblée en trois petites phrases : « L’amour, la mort, le sexe, c’est du pareil au même. Tu me touches, je te colle mon poing en pleine tronche. Tu me frappes, tu es mort, lentement et douloureusement. » Voilà tout. Certaines personnes se font naturellement respecter : eh bien je fais partie de ceux-là. On n’apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces tout comme une tireuse d’élite de l’armée n’a rien à apprendre en matière de combat ou de fusil. Quand ils se sont rendus compte de ce dont j’étais capables, ils se sont calmés et ont accepté ma présence parmi eux. Moi, je pars et je reviens. Personne ne sait jamais vraiment ou je suis, dans un coin sombre d’un bar, dans une chambre, dans une ruelle bien peu éclairée... Je ne suis pas une voyageuse, mais je ne suis pas une habitante. Qui je suis, alors? Une tueuse. Je suis LA tueuse à gages, la seule. Je ne travaille que pour moi, il y a le Diable, et ensuite il y a moi. Non, je blague. Satan n’est qu’un petit joueur. Je loue mes services, c’est tout. Je ne travaille pour personne d’autre que moi. Un point c’est tout. Et comment suis-je arrivée dans le village? La plus idiote des raisons. J’ai fait la course avec un imbécile, il a fini dans un arbre, je suis allée chercher des secours, je suis arrivée ici, et me suis dit que c’était tant pis pour lui, voilà. Et je suis restée, après un accueil peu chaleureux et trois cadavres à mes pieds, accompagnés de ma menace plutôt claire : je ferais un chapeau avec les tripes du prochain qui m’attaquerait. Ils m’ont prise au sérieux. Depuis, je suis leur tueuse à gages, mais la votre aussi. Vous trouverez peut-être ma présence réconfortante, car vous serez plus en sécurité avec moi qu’avec l’un de vos amis, si votre argent m’a mise de votre coté. Sinon, vous auriez plus de chances de survie enfermés dans une cage avec un lion affamé... Prenez garde, toujours. Vous ne savez pas à quoi je ressemble, ni qui je suis réellement. Vous ne saurez de moi que ce que je voudrai bien vous révéler, rien de plus.
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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeVen 29 Aoû - 1:00

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« C’est ici que les masques tombent, pour ne laisser que votre vrai visage, le seul, l’Unique »
Qui se cache de l’autre coté du miroir?

Exemple de Post :
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AVATAR : Natalia Vodianova
CODE :World
Prénom : Alexee
Age : 15,bientot 16 =)
Fille ou garçon ? : fille ^^
Votre niveau Rp : (échelle de 1 à 5): 4 ou 5, je dirais ^^
Comment trouver vous le Design ? : FABULOUS!
Autres :


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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeVen 29 Aoû - 1:04

Bon, j'ai finiiii! =D
5 posts, mais j'ai fini et j'espère que vous aimerez ma préso ^^
Merci du bienvenue, au fait, Lexie ^^

Et huhuu... quelqu'un peut-il me donner le lien de cette image (autre que photobucket ^^")
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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeDim 31 Aoû - 15:35

Huhuu... préso finii! =)
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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeDim 31 Aoû - 23:39

  • WhaOuuu ! =D
    J'adore te lire Shocked J'ai pas encore finis car je n'est pas était là souvent ces derniers jours Wink
    Tu es déjà validé pour moi x)
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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeJeu 4 Sep - 4:46

Merci beaucoup, c'est gentil Laughing
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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitimeSam 6 Sep - 11:00

  • Ouii je suis o.O aussi !
    J'avoue que je n'ai pas tout lu non plus, j'ai pas beaucoup le temps ^^
    Mais bravo ! VALiDED avec un grand OUi ! Very Happy

    Je te met ton avatar de suite Wink
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MessageSujet: Re: playing with chaos . heaven sanders . uc   playing with chaos . heaven sanders . uc Icon_minitime

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